Le Moyen Âge fut une période faste pour le continent africain. Voilà une affirmation qui pourrait paraître surprenante. Pourtant, durant cette période, de puissants royaumes s’y constituèrent et rayonnèrent dans le monde. Ces deux expositions majeures — Sahel: Art and Empires on the Shores of the Sahara / Caravans of Gold, Fragments in Time: Art, Culture and Exchange Across Medieval Saharan Africa — et les publications qui les accompagnent sont consacrées à un épisode méconnu de cette histoire, démontrant l’influence de l’Afrique sur l’Europe, le Moyen-Orient et, au-delà, jusqu’en Chine. Il s’agit également d’une ère qui vécut des transformation tels que le développement de l’urbanisme, l’arrivée de l’Islam et l’apparition de grands mouvements artistiques.

Figure assise, probablement Ife, Tada, Nigeria, fin du XIIIe-début du XIVe siècle. Cuivre, traces d’arsenic, plomb et étain. H. : 54 cm. © Nigerian National Commission for Museums and Monuments, Abuja, Nigeria. Inv. 79.R18.

Figure féminine agenouillée, les bras croisés, Mali, XIIe-XIVe siècle. Terre cuite. H. : 50,8 cm. © The Menil Collection, Houston. Inv. 1982-20 DJ. Photo Paul Hester.
L’inventivité déployée dans le domaine de la métallurgie, avec la production de la statuaire en bronze du Nigeria, ou dans celle en argile du Mali, atteste d’un haut niveau esthétique et technologique. Le Sahel a vu se développer des cités reliées les unes aux autres par un système de commerce à longue distance. Les notables y avaient leurs palais et leurs lieux de culte, des marchands étrangers y résidaient. Exploitant leurs propres ressources, parmi lesquelles l’or tenait une place de choix, cette région a alors jouit d’une renommée considérable. En Occident, l’or servant à battre monnaie et à fabriquer des bijoux provenait essentiellement d’Afrique de l’Ouest, connectée au Maghreb grâce au négoce caravanier à travers le Sahara, et d’Afrique australe, reliée à l’Arabie et à la Perse par le commerce à la voile. Les esclaves à la peau noire, si prisés dans les armées et les harems du monde islamique, provenaient du Sahel et de la Nubie et, en ce qui concerne plus spécifiquement les eunuques, d’Éthiopie. Enfin, chaque région offrait des produits typiques tels que le sel, les peaux de félins, l’ambre de cachalot (entrant dans la composition de parfums et d’onguents) ou encore l’ivoire d’éléphant.

Coffret, Italie, Sicile, XIIe siècle. Ivoire, laiton, tempera et feuilles d’or. Dim. : 9,5 × 15,9 × 9,7 cm. © Art Institute of Chicago, Samuel P. Avery Endowment. Inv. 1926.389/Art Resource, NY.

Vierge à l’enfant, France, vers 1275-1300. Ivoire peint. H. : 36,8 cm. © Metropolitan Museum of Art, Gift of J. Pierpont Morgan, 1917. Inv. 17.190.295.
Si l’art byzantin a fourni de superbes pièces en ivoire et les Arabes de beaux coffrets, l’ivoirerie du moyen âge, en Europe, et à Paris, en particulier, devenu, au XIIIe siècle, la capitale incontestée du travail de l’ivoire, a surtout consisté en olifants, en diptyques et en triptyques, en statuettes en ronde-bosse et en valves de miroir réalisés à partir de défenses d’éléphant originaires d’Afrique, réputées plus grosses et de meilleure qualité que celles de l’éléphant d’Asie. En échange de ces biens, les commerçants africains importaient des lingots de cuivre, des étoffes, des perles en verre ou encore de la vaisselle de prestige, parfois sortie d’ateliers de porcelaine chinois. À la différence des sociétés médiévales chrétiennes en Europe et en Éthiopie ou de celles du monde arabe, les communautés africaines n’ont pas produit de sources écrites, préférant la tradition orale qui, malheureusement, au fil du temps, se perd…

Figure allongée, Djenné-Jeno, Niger, Mali, XIIe-XIVe siècle. Terre cuite. H. : 36 cm. © Musée National du Mali, Bamako. Inv. R 88-19-275.

Figure féminine, Ghana, Kumbi Saleh, Mauritanie, VIIe-XIe siècle. Terre cuite. H. : 10,5 cm. © Office National des Musées de Mauritanie, Nouakchott, Mauritanie. Inv. KS72 KI 94. Photo : Antoine Tempé.
Par bonheur, nous avons à notre disposition quelques textes de géographes arabes qui tiennent souvent leurs informations de marchands et de voyageurs s’étant rendus sur place, comme Ibn Battûta (1304-1368), originaire de Tanger, qui traversa le Sahara jusqu’au Mali, en 1352. En 1313, Mansa Musa (1280-1337), figure clé de l’histoire du commerce dans le sahel, est proclamé roi de l’empire du Mali. Son royaume contrôlant l’accès à l’une des plus riches régions aurifères, il fut considéré comme l’une des personnes les plus riches de son temps. En 1324, il effectua un pèlerinage à La Mecque, où sa richesse et ses largesses devinrent légendaires. La narration que nous avons de son voyage et de la composition de sa caravane fait état de huit mille courtisans, douze mille esclaves et de cent chameaux transportant des kilos d’or pur. Il impressionna si fortement les érudits islamiques par son esprit et sa personnalité que son pays fut considéré comme l’un des plus remarquables. Toutes les relations de voyage de l’époque y font référence comme étant une « terre d’or ».

Perle biconique, Égypte ou Syrie, Xe-XIe siècle. Or, filigrane, granulation et fil torsadé. Dim. : 7,2 x 2,9 cm. © The Aga Khan Museum. Inv. AKM618.

Attribué à Abraham Cresques (1325-1387), atlas de cartes marines, dit “Atlas catalan”, Majorque, 1370-1380. Manuscrit enluminé sur parchemin. Dim. : 64 x 200 cm. Détail montrant Mansa Musa (1280-1337) assis sur un trône tenant une pépite d’or. © Bibliothèque nationale de France. Présent dans les collections du roi de France Charles V avant le 6 novembre 1380. Département des Manuscrits. Espagnol 30. Inv. ark:/12148/btv1b55002481n.
La renommée de Mansa Musa fut telle qu’il est représenté sur l’un des plus fameux portulans, l’Atlas Catalan, réalisé à la fin du XIVe siècle, tenant une grosse pépite d’or dans une main et un sceptre de style européen dans l’autre. S’appuyant sur les dernières découvertes archéologiques réalisées dans d’anciens centres commerciaux tels que ceux de Sijilmasa au Maroc et de Gao et Tadmekka au Mali, les commissaires, Alisa Lagamma (New York) et Kathleen Bickford Berzock (Evanston) bouleversent les idées conventionnelles d’une Afrique isolée du reste du monde. En explorant l’impact mondial des routes commerciales sahariennes sur une économie médiévale alimentée par l’or, cette histoire donne un aperçu d’un univers où l’islam, le christianisme et les cultures africaines se rencontraient et circulaient et où les États et les peuples africains étaient non seulement intégrés dans ces réseaux régionaux et mondiaux d’échanges, mais étaient au cœur de ceux-ci. Sahel est un mot arabe signifiant « rivage », ici suggérant la « rive » lointaine du désert du Sahara, un vaste océan de sable inhospitalier séparant le monde méditerranéen de l’Afrique subsaharienne. Dès le premier millénaire, le Sahel Occidental qui couvre aujourd’hui le Sénégal, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Burkina Faso fut le berceau d’une succession d’États influents qui s’y développèrent, notamment les fabuleux empires du Ghana (300-1200), du Mali (1230- 1600), de Songhay (1464-1591) et de Ségou (1640-1861). Des cultures qui se sont succédé ou se sont chevauchées, fonctionnant souvent davantage comme des coalitions ou des réseaux de groupes sociaux apparentés.

Page du « Blue » Qur’an, probablement copié en Afrique du Nord, début de la dynastie fatimide, IXe-Xe siècle. Encre, or et argent (aujourd’hui oxydé) sur un parchemin teint en bleu. Dim. : 284, x 38,1 cm. © Brooklyn Museum, Gift of Beatrice Riese, 1995. Inv. 51a-b.

Bassin, Égypte ou Syrie, 1293-1341. Laiton avec incrustations d’argent. © The Aga Khan Museum. Inv. AKM610.
En Afrique, la période médiévale s’ouvre avec l’arrivée de l’islam, à la fin du VIIe siècle et sa propagation, au cours du VIIIe siècle, jusqu’à son recul, avec la venue des Portugais, le long de la côte atlantique, à la fin du XVe siècle. Djenné, chef-lieu du Cercle du même nom, située à 130 km au sud-ouest de la capitale régionale Mopti et à environ 570 km au nord-est de la capitale nationale Bamako, est l’une des villes les plus anciennes d’Afrique subsaharienne. Habité depuis 250 av. J.-C., ce site se développa pour devenir un marché et une ville importante pour le commerce transsaharien de l’or. Aux XVe et XVIe siècles, la ville fut un foyer de diffusion de l’islam. Caractérisée par un usage intensif et remarquable de la terre, la ville est célèbre pour sa mosquée, ses constructions civiles, ses maisons monumentales aux façades soigneusement composées et sa trame urbaine. Ses habitations traditionnelles, adaptées aux inondations saisonnières, sont bâties sur de petites collines dénommées “toguere”, la crue annuelle du Niger et de ses affluents étant un phénomène naturel essentiel, aussi bien dans la région de Djenné que dans tout l’intérieur du delta. Les fouilles ont révélé une passionnante page de l’histoire remontant au IIIe siècle av. J.-C. Elles ont mis au jour un ensemble archéologique qui témoigne d’une structure urbaine préislamique riche de ses constructions circulaires ou rectangulaires en terre crueen “djenné ferey” (cylindres en terre), et de nombreux vestiges archéologiques,ainsi qu’un important patrimoine mobilier, des statuettes en terre cuite et des objets en métal qui en font un site majeur pour l’étude de l’évolution de l’habitat, des technologies et de l’artisanat. Les quatre lieux principaux composant l’ancienne Djenné sont : Djenné-Jeno, Hambarkétolo, Kaniana et Tonomba. Au XIVe siècle, Djenné-Jeno sera abandonnée, en faveur de Djenné. L’islam, introduit par des marchands marka, s’affirmera, à la fin du XIIIe siècle, époque à laquelle le sultan Koumboro s’y convertit. Ce dernier fit édifier, en 1280 — probablement sur les vestiges de sanctuaires préislamiques —, la grande mosquée, détruite en 1830 et reconstruite en 1907.

« Abou Zayd sur son chameau » (détail) miniature provenant de l’Al Maqamat al Hariri, manuscrit arabe illustré par Yahya ibn Mahmud al-Wasiti, rédigé par Abu Muhammad al Qasim ibn Ali al-Hariri (1054-1122). Sud de l’Iracq, première moitié du XIIIe siècle. Parchemin. Dim. : 38 x 27 cm. © Bibliothèque nationale de France. Département des manuscrits. Arabe 5847. Inv. ark:/12148/btv1b8422965p.
Les arabes furent les premiers étrangers à établir des relations avec l’ancien empire Soninké du Ghana (ou Wagadu), fondé vers 770 ap. J.-C. Tous les visiteurs qui se rendirent dans la capitale de l’empire, Kumbi Saleh, rapportent avoir été éblouis par l’énorme richesse déployée et le faste des cérémonies organisées lors des apparitions publiques du roi. Si ses richesses provenaient de son hégémonie sur l’exploitation de l’or, son opulence résultait également du commerce du sel et des esclaves qui constituaient les principales marchandises, de même que la céramique, le cuivre, les perles de verre, l’ivoire, le cuir et les textiles. La puissance du Ghana résultait également dans l’efficacité de son administration, mais aussi grâce à une puissante armée, efficiente dans le maintien de la paix et la conquête de nouveaux territoires. Au XIe siècle, le Ghana, en déclin, subit les assauts des Berbères islamiques du Sahara occidental connus sous le nom d’Almoravides. Ces derniers envahirent la population, conquirent leur territoire, imposèrent leurs tributs, leurs taxes, et forcèrent beaucoup d’entre eux à se convertir à l’islam. La chute finale de l’ancien empire du Ghana eut lieu en 1240, quand il fut annexé par le roi du Mali, Soundiata Keita (1190-1255). C’est ainsi que la nation du Soudan naquit.

Figure les bras levés, Tellem, Ibi, Mali, XVIe-XVIIe siècle. Bois et matières organiques. H. : 45 cm. © Fondation Dapper, Paris. Photo : Hughes Dubois.
L’empire du Mali, traversé par le fleuve Niger, se situe en Afrique de l’Ouest, juste au Sud du Sahara. Fondé par le souverain Soundiata Keita, en 1235, c’était au départ un petit territoire autour de la ville de Niani, qui en était la capitale. Puis l’empire s’étendit, de la côte atlantique jusqu’aux limites du Sahara pour être au fait de sa puissance, au XIVe siècle. Jusqu’à son déclin progressif, au XVe siècle, le territoire de l’ancien Mali dépassa tous les autres. Son système administratif regroupait les Dogon non Mandé, les Senoufo, les Bozo, les Somono et les Fulani. Les Tellem, dont l’arrivée remonte au XIe siècle — « ceux qui étaient avant nous » (selon l’expression des Dogon) —, vivaient dans la falaise de Bandiagara. Dans les alvéoles rocheuses de cette falaise rouge où des constructions en glaise abritaient les ossements des Tellem, les fouilles archéologiques ont permis de retrouver divers objets, témoins de leur civilisation, comme des tissus, de la vannerie, des perles, des poteries qui étaient placés aux côtés des défunts, en offrandes… Au XIVe siècle, les Dogon, venant du pays Mandé, fuyant l’islamisation, arrivèrent dans les falaises. Les Tellem fuirent à leur tour pour se réfugier, vers le sud, au Burkina Faso. Les sécheresses, les famines et les maladies entraîneront leur disparition. Les anciennes habitations des Tellem, le long de la falaise, serviront de cimetière pour les Dogon.
Village de pêcheurs fondé au VIIe siècle, Gao est l’un des plus anciens comptoirs marchands d’Afrique occidentale. Érigée au rang de capitale de l’empire Songhay, au début du XIe siècle, la ville devint une escale majeure pour les caravanes transsahariennes. Le roi du Mali, Mansa Musa, annexa Gao en 1325, mais les Songhay en reprirent le contrôle, une quarantaine d’années plus tard. Affaiblis par des divisions internes, les Marocains mirent définitivement fin au règne Songhay sur Gao en 1591, date à partir de laquelle le rôle commercial de la ville commença à décliner. Désormais, les échanges commerciaux avec les arabes se firent à Tombouctou, qui devint la capitale intellectuelle, religieuse et commerciale de l’empire Songhay. À la fin du XVe siècle, l’empire Songhay faisait du commerce avec les Portugais qui avaient installé des comptoirs sur la côte atlantique où ils échangeaient des chevaux contre de l’or et des esclaves.

« Porte du vent » ou Bab al-Rih, ou Bab Fez « Porte de Fez », limite nord de Sijilmasa. © Photo Kathleen Bickford Berzock, 2017.
Située aux portes du désert saharien, aux confins de la zone fertile soudanaise et dans un site propice et proche du fleuve, Tombouctou, fondée au Ve siècle, est l’une des villes d’Afrique dont le nom est le plus chargé d’histoire. Dotée de la prestigieuse université coranique de Sankoré, Tombouctou connut son apogée économique et culturel aux XVe et XVIe siècles. Capitale intellectuelle et spirituelle, ses trois grandes mosquées (Djingareyber, Sankoré et Sidi Yahia), exemples exceptionnels de l’architecture en terre et des techniques traditionnelles d’entretien continu, témoignent de son âge d’or. Ce fut aussi un carrefour et un véritable lieu d’échanges où se négociaient les manuscrits et le sel de Teghaza, venant du nord, les ventes d’or, de bétail et de céréales provenant du sud. Les mines de Teghaza ont été décrites, dès le XIe siècle, par le fameux géographe arabo-andalou El-Bakri (1040-1094) et, surtout, au XIIIe siècle, par le grand explorateur et géographe marocain Ibn Battûta. Les mines relevaient alors de tribus berbères qui y faisaient travailler des esclaves. L’empire Songhay prendra possession de ces mines en 1540. Ce site sera abandonné, après la défaite de l’empereur du Songhay, en 1585, devant les troupes du sultan saadien Ahmed IV El-Mansour (1549-1603) venu du Maroc. Les mines de sel de Teghaza seront alors remplacées par celles de Taoudeni.

Cavalier, Dogon, Mali, XVIe-XVIIIe siècle. Bois et pigments. H. : 81 cm. © Fondation Dapper, Paris. Photo : Hughes Dubois.

Cavalier, fouilles de Bura Asinda-Sikka, moyenne vallée du Niger, IIIe-Xe siècle. Terre cuite. H. : 62 cm. © Institut de Recherches en Sciences Humaines, Université Abdou Moumouni de Niamey, Niger. Inv. BRK 85 AC 5e5. Photo : Maurice Ascani.
De nombreux mythes obscurcissent les origines des Bambara. Certains déclarent que leurs ancêtres ont émigré du désert du Sahara. D’autres disent qu’ils viennent du territoire Wassoulou, une zone chevauchant l’extrême sud de l’actuel Mali, l’est de la Guinée et le nord de la Côte d’Ivoire. D’autres encore supposent que leur langue et leurs traditions sont tellement similaires à celles des Mandingue, des Bozo, des Soninké et autres groupes, qu’ils doivent être indigènes à la boucle du Niger. Quoi qu’il en soit, les Bambara firent partie du puissant État de l’Empire du Mali au XIIIe siècle. Ils résistèrent à l’Islam, la religion que leurs chefs avaient embrassée, en faveur de leurs pratiques traditionnelles et de leur culte des ancêtres. Ce pourrait être lors du règne de Mansa Musa qu’ils rompirent avec les Mandingue musulmans. Ils créèrent une société secrète dénommée koma, et se nommèrent Banmana, ce qui veut dire « ceux qui refusent la soumission » (de ban, le mot pour « fin, refuser », et mana, qui veut dire « maîtres, “Mansa” »). Au cours des siècles suivants, ils se frayèrent un chemin le long du Niger. Certains allèrent peupler les régions de Bougouni, de Bamako et de Bendougou, pendant que d’autres continuèrent vers le nord-est, pour arriver autour de Djenné et de Ségou.
Richement illustrés et brillamment argumentés, les deux volumes publiés à cette occasion, dont les chapitres se rejoignent et se complètent, présentent un aperçu complet des diverses réalisations et traditions culturelles de la région africaine connue sous le nom de Sahel. Les essais de grands spécialistes internationaux explorent le paysage culturel unique dans lequel ces anciennes communautés prospérèrent. S’étalant de la période préislamique au XIXesiècle, ils font revivre ces longs voyages et ces grands brassages de civilisations.
Sahel: Art and Empires on the Shores of the Sahara. The Metropolitan Museum of Art, New York, 30 janvier-26 octobre 2020. Œuvre collégiale publiée en anglais par Alisa Lagamma, The Metropolitan Museum of Art, New York, 2020, en association avec Princeton University Press, New Haven et Londres. Format : 23,5 x 29 cm. 304 pp., 233 ill. coul., 24 N/B, cartes. Relié sous jaquette : 65 $. ISBN 978-1-58839-687-7
Caravans of Gold, Fragments in Time: Art, Culture and Exchange Across Medieval Saharan Africa. Block Museum of Art, Northwestern University, Evanston, IL., 26 janvier-21 juillet 2019 / The Aga Khan Museum, Toronto, Canada, 21 septembre 2019-23 février 2020 / National Museum of African Art, Smithsonian Institution, Washington, DC., 8 avril-29 novembre 2020. Œuvre collégiale publiée en anglais par Kathleen Bickford Berzock, Block Museum of Art, Northwestern University, Evanston, IL. (en association avec Princeton University Press, Princeton and Oxford), 2019. Format : 25,5 x 29 cm. 312 pp., 264 ill. coul., 18 N/B. Relié : 65 $. ISBN 978-0-691-18268-1
Come sempre, un lavoro esemplare, profondo e documentato. I miei complimenti. Elio