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Kanak. L’art est une parole

On se souvient de la passionnante exposition De jade et de nacre. Patrimoine artistique kanak, organisée par le Musée national des arts et africains et océaniens, en 1990, la première présentation importante d’art kanak à Paris depuis celle du Musée du Trocadéro, en 1934 — élaborée par le pasteur Maurice Leenhardt.
À travers des pièces de grande qualité esthétique, cette présentation nous invitait à appréhender les principaux aspects fondamentaux des sociétés kanak tout en permettant d’évoquer l’histoire de la collecte et, à travers elle, l’irruption de l’homme blanc dans le pays. Celle du Musée des Beaux-Arts de Chartres, en 2009, L’art ancestral des kanak — avec des moyens plus modestes ­—, s’attachait plus particulièrement aux aspects artistiques.

Affiche de l'exposition : Kanak, l'art est une parole. © musée du quai Branly. Exposition réalisée grâce au mécénat de Eramet, Société Le Nickel, Fondation BNP Paribas et Fonds Handicap et Société par Intégrance.

Affiche de l’exposition :
Kanak, l’art est une parole.
© musée du quai Branly. Exposition réalisée grâce au mécénat de Eramet, Société Le Nickel, Fondation BNP Paribas et Fonds Handicap et Société par Intégrance.

Avec Kanak. L’art est une parole, les commissaires, Roger Boulay et Emmanuel Kasarhérou, dans le droit fil de la manifestation de 1990 — dont ils étaient également les commissaires —, ont planifié l’exposition autour de deux grands principes : « Les kanak parlent d’eux-mêmes » et « Kanak et européens échangent leurs regards ». Cinq « visages » présentent cinq des principes fondamentaux qui forgent la conception du monde et guident les kanak : le verbe et la parole, la Grande maison et son pays, le taro et l’igname, les ancêtres et les génies, la personne et ses liens. Dans une culture où discours, épopées, légendes, chants et danses rythment les rituels comme les gestes coutumiers, c’est par la langue que les kanak s’expriment et se transmettent leur vision du monde.
Plus de trois cents œuvres seront réunies pour un vaste parcours autour de cette culture, parcours s’appuyant sur l’inventaire des objets kanak conservés dans les collections publiques.
Roger Boulay, alors chargé de mission auprès de la direction des musées de France et spécialiste des collections kanak, avait déjà réalisé, dans les années 1980, un Annuaire des collections publiques françaises d’objets océaniens (disponible également sous le nom de Joconde sur le site du ministère de la Culture) annuaire qui sert aujourd’hui de base à l’organisation de l’Inventaire du patrimoine kanak dispersé (IPKD), projet conforté en juillet 2011 par un accord entre le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et la Maison de la Nouvelle-Calédonie à Paris. De Paris à Florence, de Genève à Stuttgart, Emmanuel Kasarhérou et Roger Boulay mènent ainsi, depuis un an, une enquête passionnante, doublée d’un travail d’une envergure exceptionnelle. À l’heure actuelle, dix-sept mille pièces ont été recensées dans cent-dix musées internationaux, ce qui a permis aux deux commissaires d’inclure dans cette exposition des œuvres inédites de premier plan.

Les premiers regards du monde occidental sur le monde kanak furent ceux de l’Anglais James Cook (1774) puis du Français Antoine Bruni d’Entrecasteaux, parti à la recherche de La Pérouse dont les navires La Boussole et L’Astrolabe ont disparu entre 1788 et 1789. Le premier fit relâche une semaine au nord de l’île qu’il venait de baptiser Nouvelle-Calédonie, le second, avec ses deux navires La Recherche et L’Espérance jetèrent l’ancre au havre de Balade, au nord de la Nouvelle-Calédonie, le 21 avril 1793, où il resta près d’un mois. Les premiers objets kanak trouvèrent ainsi le chemin des collections européennes.

Leur collecte systématique débutera, dès le début du XIXe siècle, avec Auguste Bérard, commandant de la corvette Le Rhin, en station navale en Nouvelle-Zélande, de 1842 à 1846, puis, avec les collectes effectuées par des officiers et des fonctionnaires, très actifs à partir de 1860. Il faut y associer les travaux des missionnaires tels que Mgr. Douarre, qui s’installe à Balade en 1843, ceux des R.P. Montrouzier et Lambert de 1850 à 1880 et ceux, essentiels, du pasteur Leenhardt (1878-1954) et du chercheur suisse Fritz Sarrazin qui, en 1911 et 1912, a rassemblé la très importante collection du Museum der Kulturen de Bâle.

Sculpture à planter. Ancienne collection Himmelheber, 1932. Probablement XVIIIe siècle. Bois : 37,5 × 9 × 5,5 cm. © Museum der Kulturen, Bâle.

Sculpture à planter. Ancienne collection Himmelheber, 1932.
Probablement XVIIIe siècle.
Bois : 37,5 × 9 × 5,5 cm. © Museum der Kulturen, Bâle.

Entre 1907 et 1908, Picasso acquiert une grande paire de sculptures à planter ainsi que deux talé et un masque. De leur côté, les Surréalistes, malgré leur passion pour l’art océanien, portèrent peu d’intérêt à cette région.
Tout en présentant une certaine homogénéité, l’art de la Nouvelle-Calédonie évolue en différents styles tout au long de la grande île. Flèches faîtières, « chambranles » de grande case (dénommés, suivant les langues, jovo [terme utilisé plus au sud, notamment en langue ajië et dans celles de la région du centre] ou talé [terme de la région d’Oubatche, en langue jawé]) et représentations anthropomorphes sont en bois tandis que les objets rituels sont en jade ou en nacre, souvent ornés de poil de roussette (Pteropus sp., grande chauve-souris frugivore dont les poils sont mêlés à de la fibres de coco et teints en rouge avec la racine du Morinda citrifolia pour former un cordonnet (échangés sous forme d’écheveaux, ils représentaient des objets de grande valeur). Les fibres végétales utilisées pour la couverture des cases servaient également à la fabrication de paniers, de sacs et d’étuis ainsi qu’à la confection de chapeaux et d’ornements corporels de facture raffinée.

La figure du chef, médiateur par excellence, ne peut être dissociée de la grande case de la chefferie qui se dresse dans chaque village important. Insigne de pouvoir qui se trouve au cœur des activités socioculturelles, politiques et religieuses des clans, cette dernière était toujours surmontée d’une flèche faitière monoxyle en bois de houp (Montrouziera cauliflora, arbre séculaire à l’origine des clans). Considérée comme l’un des attributs de la chefferie, ces flèches faitière (à la fois fonctionnelles et emblèmes au fort pouvoir symbolique), étaient ornées d’une figure, souvent janus, montrant un grand souci d’équilibre et de dynamisme. Cet insigne était remis à l’aîné du lignage du chef par les clans les plus anciens.

« 40 — Nouvelle-Calédonie – Sarcophage canaque – Pierres gravées » L. B. F. [Louis Ballande et fils] Simi-Bromure A. Breger frères, 9, rue Thénard, Paris. 8,9 x 13,9 cm. En 1863, l’armateur Armand Ballande, originaire de Bordeaux, voit ses premiers navires accoster à Port-de-France (Nouméa). En 1887, son fils Louis obtient le marché du Ministère de la Marine et des Colonies pour approvisionner la colonie. Cet ossuaire a été acquis en 1910 par l’Australian Natural History Museum de Sydney. Il aurait été collecté dans la région du mont Aubias [Wébias], groupe installé au pied du mont Panié, à proximité de Hienghène. Tout en s’appuyant sur une tradition ancienne, ces rares objets — trois autres sont répertoriés (Musée de Nouméa, Musée du quai Branly et Musée d’art et d’histoire de Pithiviers) —, inspirés des cercueils européens, étaient destinés à recueillir les os des défunts. Ils sont construits à partir de chambranles sculptés destinés à orner les côtés de la porte des grandes cases.

« 40 — Nouvelle-Calédonie – Sarcophage canaque – Pierres gravées »
L. B. F. [Louis Ballande et fils] Simi-Bromure A. Breger frères, 9, rue Thénard, Paris.
8,9 x 13,9 cm.
En 1863, l’armateur Armand Ballande, originaire de Bordeaux, voit ses premiers navires accoster à Port-de-France (Nouméa). En 1887, son fils Louis obtient le marché du Ministère de la Marine et des Colonies pour approvisionner la colonie.
Cet ossuaire a été acquis en 1910 par l’Australian Natural History Museum de Sydney. Il aurait été collecté dans la région du mont Aubias [Wébias], groupe installé au pied du mont Panié, à proximité de Hienghène. Tout en s’appuyant sur une tradition ancienne, ces rares objets — trois autres sont répertoriés (Musée de Nouméa, Musée du quai Branly et Musée d’art et d’histoire de Pithiviers) —, inspirés des cercueils européens, étaient destinés à recueillir les os des défunts. Ils sont construits à partir de chambranles sculptés destinés à orner les côtés de la porte des grandes cases.

L’autre composant essentiel de cette grande case est la planche en bois dénommée improprement « chambranle » [le chambranle étant un élément porteur]. Cet élément d’architecture — souvent complété par un linteau et un seuil orné d’un visage —, était disposé de part et d’autre de la porte de la grande case. Sa partie supérieure est toujours, sauf dans l’extrême sud, sculptée en bas-relief d’un visage humain au nez épaté et à la bouche rectiligne qui, parfois, tire la langue, tandis que le corps est recouvert de motifs géométriques. Le front est ceint d’un motif à chevrons opposés représentant la cordelette de fronde que les hommes portaient dans la chevelure ou autour de leur coiffure cylindrique en vannerie noircie. Ces pièces portent parfois, comme les flèches faîtières, des traces de dégradations rituelles (nez cassés, entailles, trous). Sculptés à partir d’un arbre tombé naturellement, alors considéré comme un ancêtre défunt, on est frappé par la diversité de leurs styles et par la personnalité de chacun d’entre eux.

Ensemble de chambranles. Musée du quai Branly.

Ensemble de chambranles. Musée du quai Branly.

Les ancêtres appartenant à la communauté des défunts ne sont pas tout-à-fait absents. Ancêtres et génies sont invoqués à travers des statuettes anthropomorphes et des paquets magiques faits principalement de plantes. Les statuettes en pied, les figures à planter et les deuilleurs ont un rôle magique ou propitiatoire.

Masque. Nord de l’île, région de Balade. Plumes, fibres végétales torsadées et tressées, cheveux, bois sculpté et pigments. Dim. : 182 x 55 x 38 cm. N° d’inv. : 71.1880.39.4. © musée du quai Branly, photo Claude Germain.

Masque. Nord de l’île, région de Balade. Plumes, fibres végétales torsadées et tressées, cheveux, bois sculpté et pigments. Dim. : 182 x 55 x 38 cm. N° d’inv. : 71.1880.39.4. © musée du quai Branly, photo Claude Germain.

À l’exception de son extrémité sud, les masques ne   sont connus que dans la Grande Terre. Leur force inquiétante, lors des rituels, manifeste la présence permanente des génies et des défunts aux côtés des vivants. De forme concave et recouverts d’un vernis végétal noir, le large nez recourbé structure tout le relief du visage. L’arcade sourcilière est fortement marquée, les yeux ne sont jamais percés, la bouche ouverte découvre une dentition réaliste, les lèvres marquées de rouge soulignent la blancheur des dents. Ornés de leur barbe et de leur chevelure faites de tresses de cheveux humains et de leurs manteaux de plumes de notou (Ducula goliath), ils sont particulièrement saisissants.

Nouvelle Calédonie — Fétiches utilisés comme masques de guerre. Édition de la Commission Suisse de la Mission de Paris. No 51 Cliché Ph. Delo-- ? Imp. Rotogravure, Plainpalais-Genève. 9,2 x 14,3 cm. Il s’agit probablement de Philippe Delord, pasteur des Missions Evangéliques de Paris. On lui doit, outre ses photos : Mon voyage d’enquête en Nouvelle-Calédonie, août-septembre 1899, Paris, 1901. Celui de droite est un costume de deuilleur complet composé d’un masque en bois, d’un manteau en plumes de notou et d’une coiffure en cheveux humains.

Nouvelle Calédonie — Fétiches utilisés comme masques de guerre.
Édition de la Commission Suisse de la Mission de Paris.
No 51
Cliché Ph. Delo– ?
Imp. Rotogravure, Plainpalais-Genève
9,2 x 14,3 cm.
Il s’agit probablement de Philippe Delord, pasteur des Missions Evangéliques de Paris. On lui doit, outre ses photos : Mon voyage d’enquête en Nouvelle-Calédonie, août-septembre 1899, Paris, 1901.
Celui de droite est un costume de deuilleur complet composé d’un masque en bois, d’un manteau en plumes de notou et d’une coiffure en cheveux humains.

Au nord de la Grande Terre, le masque est étroitement lié à la chefferie qui s’en trouve dépositaire et fait son apparition au cours des grandes cérémonies d’échanges et dans les rituels de deuil du chef. Au sud de la Grande Terre, il était plutôt utilisé comme instrument de jeux et dans les pratiques magiques liées à la guerre.

La hache ostensoir est par excellence l’objet symbolique des kanak. C’est l’amiral d’Entrecasteaux, parti à la recherche de La Pérouse, qui rapporta l’existence de cet étrange objet à l’Occident. D’Entrecasteaux, qui stationna du 17 avril au 9 mai 1793 dans la rade de Balade, se vit proposer une chose étrange. Présentant quelque ressemblance avec l’ostensoir du culte catholique destiné à la monstration de l’hostie consacrée, on lui attribuât cette dénomination qu’il n’abandonna plus jamais. Cet objet cérémoniel, qui apparaissait lors de la prise de parole des chefs, au cours de rites destinés à favoriser la pluie invoquant la course du soleil et de la lune, avait également pour fonction d’exalter la puissance du clan et d’élever le prestige de l’orateur qui la brandissait. La confection des haches résultait d’un cycle du jade dont l’existence était ancienne. Les pierres provenaient des carrières de néphrite de l’île Ouen, au sud de la Grande Terre. Elles étaient ensuite transportées aux îles Loyauté sous une forme grossière, et subissaient des transformations spécifiques dans chacune des îles. Les haches étaient achevées à Ouvéa puis transférées vers les chefferies de la Grand Terre. Constituée d’un disque provenant d’une variété locale de jadéite (ou néphrite), fixé par des liens de rotin à un manche de bois recouvert d’étoffe d’écorce battue retenue par des cordonnets de poils de roussette.

Hache-ostensoir. Bois sculpté et gravé, coquillage, graines, sparterie de cordelettes de fibres végétales et de poils de chauve-souris roussette, disque de pierre de jadéite verte taillée, polie et perforée. N° d’inv. : 71.1946.0.51 X. Dim. : 57,3 x 21,7 x 16 cm. © musée du quai Branly, photo Patrick Gries.

Hache-ostensoir. Bois sculpté et gravé, coquillage, graines, sparterie de cordelettes de fibres végétales et de poils de chauve-souris roussette, disque de pierre de jadéite verte taillée, polie et perforée. N° d’inv. : 71.1946.0.51 X. Dim. : 57,3 x 21,7 x 16 cm. © musée du quai Branly, photo Patrick Gries.

L’ornementation de l’emmanchement, toujours soignée, est soit sculpté d’un visage janus et orné de sparteries, soit uniquement rehaussé d’un entrecroisement de sparteries d’une grande finesse, semblables à celles que l’on voit sur les têtes des monnaies de coquillage (adi) et sur les plaquettes de bambou fixées aux sagaies de cérémonie. Le tout est agrémenté de pendeloques de coquillages dont la blancheur souligne le rouge des passementeries. L’embase, constituée d’une demi-coque de noix de coco renfermant des éléments à fonction magique, n’est pas destinée à servir de pied à l’ensemble, le poids de la pierre ne permettant pas de maintenir la hache debout. Le symbolisme liant la hache à la lune dans les îles Loyauté pourrait renvoyer au cheminement réel des pierres d’ouest en est, du couchant vers le levant, de la nuit vers la lumière. Le retour des objets finis sur la Grande Terre par le chemin inverse, d’est en ouest, suit la course du soleil et l’assimile à la lumière solaire.

Monnaie et son étui. Milieu du XXe siècle. Bois, coquilles, cordonnet, fibres végétales tressées, feuilles séchées et poils de roussette. Dim. : Monnaie : 14,5 cm de haut. Étui : 23,5 x 6,5 x 4 cm. N° d’inv. : 71.1952.0.128 X. © musée du quai Branly, photo Claude Germain.

Monnaie et son étui. Milieu du XXe siècle. Bois, coquilles, cordonnet, fibres végétales tressées, feuilles séchées et poils de roussette. Dim. : Monnaie : 14,5 cm de haut. Étui : 23,5 x 6,5 x 4 cm. N° d’inv. : 71.1952.0.128 X.
© musée du quai Branly, photo Claude Germain.Les « monnaies » — généralement enfermées dans un étui en fibres et poils de roussette — figurent les ancêtres. Constituées de perles de jade, de coquillages et de symboles miniatures taillés dans la nacre, de têtes minuscules en bois et de tresses, elles représentaient un très complexe système d’échanges rituels et symboliques.

Les « monnaies » — généralement enfermées dans un étui en fibres et poils de roussette — figurent les ancêtres. Constituées de perles de jade, de coquillages et de symboles miniatures taillés dans la nacre, de têtes minuscules en bois et de tresses, elles représentaient un très complexe système d’échanges rituels et symboliques.Parmi les autres objets de valeur, les jupes de femme en poils de roussette ou en fibres végétales enroulées pour former des cônes étaient échangées entre les femmes lors des cérémonies de naissance, de mariage et de deuil. Les colliers en perles de néphrite caawe (langue Nemi), liés à un écheveau de poils de roussette, figuraient parmi les richesses les plus prestigieuses détenues par les épouses et les filles de chefs. L’écheveau en poils de roussette, hîjuk (langue Nemi), représentait aussi une importante monnaie d’échange : plus l’écheveau était long, plus grande était sa valeur.
Les bracelets en cône, sortent de « bague de mariage » pour les femmes, pouvaient être décorés d’une tresse en poils de roussette retenant des coquillages contenant des herbes magiques favorisant la conquête amoureuse ou la protection contre les sorciers. Avec les ornements et les bijoux, ces symboles d’échange témoignent du raffinement et de l’imagination de leurs créateurs.

Il faut encore signaler tout un arsenal de sagaies, de massues (bec d’oiseau et phallique, à la fois utilisées pour la guerre et les danses), d’armes défensives ou offensives et les fameux bambous gravés, sortent de « BD » avant l’heure, qui nous restituent deux siècles de mémoires locales.

65 – Nouvelle-Calédonie – Nouméa – Types de la Police Locale L. B. F. [Louis Ballande et fils] Simi-Bromure. A. Breger frères, 9, rue Thénard, Paris (Déposé). Cachet postal du 15 mai 1910. 9 x 14 cm. Tenant de la main droite un casse-tête phallique, ces deux indigènes portent une coiffure agrémentée d’une touffe de plumes blanches, insigne de leur rang. Leur poitrine est agrémentée d’un ornement rappelant le peigne de baguettes.

65 – Nouvelle-Calédonie – Nouméa – Types de la Police Locale
L. B. F. [Louis Ballande et fils] Simi-Bromure. A. Breger frères, 9, rue Thénard, Paris (Déposé).
Cachet postal du 15 mai 1910. 9 x 14 cm.
Tenant de la main droite un casse-tête phallique, ces deux indigènes portent une coiffure agrémentée d’une touffe de plumes blanches, insigne de leur rang. Leur poitrine est agrémentée d’un ornement rappelant le peigne de baguettes.

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